TIBZ

[Pop française]
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Un sens inné de la mélodie. Des textes aux images fortes. Un humour décoiffant. C’est tout Tibz (Thibault Gaudillat) avec ses hymnes fédérateurs, ainsi Nation, titre le plus diffusé en radio en 2017 {100 millions de streams}, qu’il a écrit « bouleversé par les attentats de 2015.» ou « À côté de toi », orchestré pour Les Enfoirés.
Le chanteur de « Tout au Bout du Monde » a également signé des titres pour Zaz, Jenifer ou encore Jérémy Frerot.
C’est que Tibz a la musique dans l’âme. Il a commencé à jouer de la guitare électrique à 10 ans, composé des chansons dans sa cabane d’ado et séduit le label participatif My Major Company l’année du bac. Les 100 000 euros réunis ont financé son premier album, « Nation », écrit entre les pavées de Bordeaux, son village natal du Bugue (Dordogne) et le tourbillon de sa nouvelle vie Parisienne.
La capitale a vite été pour Tibz le temps des potes, des duos mais aussi le temps des nuits blanches, des dérives et parfois des déboires.
« Mes années folles, lance-t-il. Au bout du compte, je me suis découvert plein d’addictions, c’était le moment de freiner sur la connerie. Dans toutes ces galères, il fallait bien trouver la force pour bien s’en sortir. Les nouvelles chansons racontent ce chemin. »
Le nouvel opus écrit avec l’ami Laurent Lamarca, dans le studio de ce dernier, à La Rochelle, met Tibz à nu, au fil de textes aux accents autobiographiques portés par ce folk/rock solide qui l’accompagne depuis toujours, en tête celui de ses idoles Oasis, Neil Young, Bob Dylan… on entre dans un journal intime musical, décalé, sincère et sans filtre. « Je m’étais un peu perdu dans mon style et dans ma vie, alors j’ai creusé à l’intérieur pour me réconcilier avec moi-même. Le disque parle de cette adolescence interminable dont je tarde à sortir, du passage à l’âge adulte. »
Le jeune trentenaire (31 ans) s’est confié comme rarement en studio. Ce laboratoire thérapeutique à donné une série de sons rock truculents et poignants. « En studio, l’émotion était si forte que les larmes me montaient souvent aux yeux », se rappelle-t-il. Le spleen est palpable dans le prochain EP tendre et sensible, drôle et touchant, traversé des soleils de son adolescence mais aussi de blessures et de tourments.
On entend presque les pages de ses cahiers d’écolier tourner dans ses chansons en forme d’album-photos, qui peuvent démarrer par des notes apaisées d’un piano, avant de faire rugir des guitares en pétard. L’adulescent fait défiler des souvenirs encore incandescents; sur ses lèvres la terre du sud-ouest, l’amour inconditionnel pour sa maman, ses deux frères, les matchs de foot entre potes, les bières au bar, les premières bêtises et la bonne humeur un peu partout.
Tibz, C’est « allo maman, bobo », oui, mais pas trop, électrisé, sincère, malicieux, dissipé.
L’invité surprise qui le suit dans ses road-trip « mélancomique » à l’intérieur de lui-même est un ours en peluche parfois grandeur nature, parfois réduit en petit format, découvert dans le clip de Sale gosse comme « un petit diable intérieur. »
Appréciation générale: ouvert d’esprit, curieux, amoureux de la vie et des gens, attitude positive, respectueuse, généreuse et enthousiaste.